Ces conférences de Barry Lee Strayer sont un aveu, voire une confession vantarde, d’un coup d’État perpétré sur le Canada en 1982. Cela ne veut pas dire que toutes les déclarations de Strayer dans ces “cours” sur l’histoire et le droit de la Constitution du Canada sont vraies ; il y a des signaux contradictoires et des dissimulations dans son texte. Mais l’admission du coup d’État est vraie. Le coup d’État est une réalité. Car la “Charte” de 1982 n’est pas un simple “ajout” à la Constitution de 1867. Elle ne peut être collée en annexe. Il s’agit d’une modification globale et qualitative de l’ensemble des actes de l’Amérique du Nord britannique, à commencer par l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867. Elle change le caractère du parlement et des assemblées législatives, qui deviennent des entités non souveraines, mettant ainsi fin aux souverainetés légales de 1867 (tant que le coup n’est pas contesté, ce qui peut être fait entre autres en vertu de la doctrine du délai préjudiciable).
Strayer fait référence à la “nouvelle constitution” tout au long de ses conférences. Mais une “nouvelle constitution” n’est pas un “amendement constitutionnel”. Un amendement est un ajustement ; il ne détruit pas les institutions de base. Or, Strayer donne ces conférences précisément pour dire qu’il y a eu un coup d’État, un changement d’institutions, et non un “amendement”.
Comme le régime Trudeau a utilisé l’allégation d’une procédure d'”amendement constitutionnel” pour dissimuler le coup d’État, celui-ci peut être contesté devant un tribunal compétent en révisant l'”amendement inconstitutionnel” afin de l’annuler judiciairement de manière rétroactive.
Cela rétablira la suprématie des Actes de l’Amérique du Nord britannique de 1867 et suivants, restaurant ainsi le droit des peuples fondateurs du Canada à l’autonomie (“self-government ”) sur le sol de leurs ancêtres qui ont été les pionniers du Canada.